Le dérisoire de nos vies d’Occidentaux, de nos problèmes du moment. Trouver des cadeaux de Noël, savoir ce qu’on va faire à manger, organiser le départ en maison de retraite d’un grand-père… Pendant qu’Alep se meure.
Hurlements de détresse en Syrie. Ruine, peur, désespoir, résignation. Un bain de sang. On ne reçoit que des bribes, mais des bribes qui nous glacent d’horreur. Que peut-on faire ? Apathie et culpabilité. Rester assis et ne faire rien d’autre que pleurer. Ces moments où on a l’impression de vivre la ruine du monde. Il n’y a plus rien à faire. À quoi ça sert ? On est pris dans une machine qui nous entraîne. Impossible de l’arrêter, impossible de dévier sa trajectoire. Envie de hurler ici aussi. En écho.
Alep.