Comme un samedi, je suis allé me recoucher. Ce n’est pas tout à fait la gueule de bois, mais mon estomac me fait savoir que je lui ai fait subir un peu trop d’excès. Je sens qu’il me le reproche. C’est presque comme si je l’entendais me dire : « Martin, tu déconnes là, qu’est-ce que tu as fait ? Tu sais que ce n’est pas sympa, que j’ai du mal à récupérer après ces conneries. »
Oui, pardon, je me le rappelle maintenant. Je sais que je n’ai plus vingt ans, je sais que tu es plus fragile qu’avant. Je ne recommencerai pas, je te le jure.
Tu sais aussi bien que moi que c’est un mensonge, ce n’est pas grave. C’est un mensonge réparateur.
Nous ne sommes pas samedi, je dois aller travailler. Il va falloir trouver cette énergie alors que je sais que tu me demandes de me reposer pour récupérer. Désolé, je ne peux pas. Pas cette fois.