Écriture

La période est propice à la création. On voudrait passer sa journée à écrire, l’inspiration et l’envie sont revenues. La lecture intensive avec un regard d’auteur a porté ses fruits. On sait ce que l’on aime donc on sait ce que l’on veut produire.

L’écriture devient hémorragique. Il faudra retravailler, couper, développer, mais la dynamique est la bonne. Il faut en profiter. Écrire tant que l’on peut. Avancer dans le récit, produire du signe. Les périodes de moins bien seront utilisées pour l’affinage.

Il y a un bonheur simple à se sentir dans cet état créatif, à avoir envie qu’il dure. Luxe de pouvoir lui accorder toute sa place, remettant les contraintes à plus tard.

Mais il y a cette petite pointe dans le cœur, une gêne plus qu’une douleur, qui appelle. Elle demande à plonger dans le récit. Il faut faire preuve de volonté pour refuser la rêverie et poser des mots sur les images. Pouvoir absolu de l’écriture qui affine et qui poursuit. À cela s’ajoute en plus sa dimension de partage. Personne ne plonge dans une tête pour en capter les images. Les mots, eux, sont à la disposition de tout le monde.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.