Pour une révolution sociale radicale, nous voulons la grève générale,
arme de lutte puissante.
Dans l’ombre, les fourmis préparent l’insurrection.
Elles fomentent,
placent et comptent leurs munitions.
Le Marxisme, ses dogmes et son fatalisme, a freiné l’impulsion initiale.
Par sa faute, une préparation insurrectionnelle négligée, des stratégies insatisfaisantes à repenser.
Pour vaincre, nous n’affamerons pas la bourgeoisie,
nous n’avons besoin que d’armes, que les soldats défendent le peuple contre la police,
que la force soit l’outil de la liberté.
Liberté de tous et toutes,
Justice pour tous et toutes,
Fraternité et solidarité entre tous et toutes
Une grève générale pour faire grandir l’insurrection.
D’après Errico Malatesta, « La grève générale », 1922