L’hiver est passé vite, le bleu s’est emparé du ciel.
Les arbustes éclatent déjà de fleurs, les oiseaux chantent les uns pour les autres à l’ombre des branches encore nues.
Calmes matins de paresse, on se laisse vivre tant qu’on en a l’occasion.
Le futur a cessé de s’inviter dans le présent, son horizon s’étire, s’étire encore. Incertain, bouché, terne. Il faut jouir, ici et maintenant.
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